S’il y a des personnes qui sont abonnées chez leur médecin et aux services d’urgence dans les hôpitaux, il y en a qui ne jurent que par l’automédication. Et de plus en plus de personnes se soignent toutes seules, chez eux, et ce, pour plusieurs raisons. Peut-être parce que c’est plus pratique, peut-être parce que c’est moins cher ou encore parce qu’elles ne croient pas en la toute-puissance des médecins.
Connaître les limites de l’automédication et les respecter
Chacun ses motivations. Mais quelles qu’elles soient, il faut tout de même se montrer prudent, car autant certains peuvent aller dans l’excès dans l’utilisation de certains médicaments vendus sans ordonnance, autant certains médicaments sont carrément dangereux, mettant la vie de ceux qui les prennent en danger. Alors, s’automédiquer oui, mais en se montrant responsable et reconnaissant les limites de l’automédication. C’est-à-dire que dès qu’il y a anomalie, avoir le réflexe de se rendre le plus tôt possible chez le médecin, surtout dans le cas d’un enfant. En cas de fièvre, saignement, ou tout autre symptôme grave ou qui perdure, il n’y a aucune autre alternative à celle de consulter le plus rapidement possible.
S’automédiquer avec prudence en cas de grossesse et d’allaitement
Est-il recommandé de s’automédiquer alors qu’on attend un enfant ou qu’on allaite ? La réponse est un non catégorique ! Il ne faut jamais oublier que la plupart des médicaments absorbés par la mère passe chez le fœtus, et pourtant, ceux-ci peuvent s’avérer dangereux pour lui. En cas de problème de santé, il est de loin préférable de voir son médecin qui prescrira des médicaments qui restent dans le tube digestif sans aller dans le sang. Pourquoi ne pas essayer plutôt l’homéopathie qui est sans risque pour le bébé ? Le même principe s’applique quand une femme allaite.
Crise de foie : comment s’automédiquer sans risque ?
Ce qu’il faut faire, c’est de traiter les symptômes dominants tels que les nausées, vomissements, gêne ou lourdeur dans le foie. Pour arrêter de vomir, il faut arrêter de s’alimenter pendant quelques heures mais boire beaucoup : eau, bouillon ou Coca etc. Et si les symptômes s’accompagnent de maux de tête, prendre tout simplement du paracétamol. Se rappeler également que si les signes ne durent qu’une poignée d’heures, il s’agit probablement d’indigestion. Mais s’ils perdurent plusieurs jours, une consultation s’impose car ils cachent peut-être une véritable maladie telle que des calculs de la vésicule, un début d’hépatite virale ou une colite spasmodique etc.
Soigner un mal de gorge en automédication
S’automédiquer en cas de mal de gorge est relativement facile : se gargariser avec une préparation salée faite d’une tasse d’eau chaude avec une cuillerée à café de sel. Ceci est destiné à calmer l’irritation. Toutefois, si le mal de gorge s’accompagne de fièvre ou de ganglions, plus question de s’automédiquer. Aller en urgence chez le médecin car il s’agit peut-être d’une angine qui ne peut être soigné que sous traitement antibiotique, prescrit par un médecin avec le dosage adéquat.
