Il fut une époque où certaines maladies ne survenaient que lorsqu’on atteint un âge avancé. Ce n’est plus le cas de nos jours. C’est ainsi que l’on peut voir bon nombre d’enfants et même de bébés mourir d’une tumeur. Des jeunes ont de problèmes d’hypertension artérielle, ce qui était inconcevable il y a quelques décennies en arrière.
Ces maladies qui aiment la gent féminine
Les raisons de cette propagation et de la virulence des maladies s’expliquent par une mauvaise hygiène de vie, une alimentation trop riche, trop sucrée et trop grasse, mais parfois aussi, tout simplement à cause des gènes. L’hérédité joue souvent un rôle dans le développement de certaines pathologies chez certains sujets. Quoi qu’il en soit, chacun peut agir afin de retarder l’apparition des symptômes et de la maladie elle-même et d’améliorer sa qualité de vie, à un degré plus ou moins important. Par exemple, les femmes développent davantage certaines maladies que les hommes, en raison des hormones, de leur structure corporelle, etc.
Diverses maladies qui prédominent chez la femme
Depuis son adolescence, une femme court plusieurs risques de maladies qui touchent peu les hommes. Très jeune, elle peut être sujette aux troubles du comportement alimentaire tels que l’anorexie, la boulimie, etc. Plus grande, si elle consomme de l’alcool, elle court un risque plus grand de souffrir de cirrhose du foie, dès qu’elle consomme plus de 30 g d’alcool par jour (3 verres). Et bien sûr, les femmes aussi sont souvent victimes des maladies coronariennes et beaucoup plus de femmes en meurent que les hommes. Et une fois ménopausée, la femme court encore le risque de souffrir d’ostéoporose, et ce, 2 à 3 fois plus que l’homme.
Des maladies comme l’asthme très présentes chez la femme
A partir de la puberté, l’asthme touche plus souvent les filles que les garçons, alors qu’avant cette période, c’est l’inverse. Et cette disparité continue, car après 35 ans, l’asthme non allergique est plus fréquent chez la femme que chez l’homme. On ne sait pas encore avec exactitude le pourquoi de cette tendance, mais il semble que les hormones y sont pour beaucoup. En fait, on peut penser que les variations hormonales favorisent le risque d’inflammation des bronches, ainsi que les périodes prémenstruelles, les grossesses et la ménopause.
Que dire des troubles anxieux et dépressif et des migraines ?
Si l’on se base sur les données officielles que présente l’Institut National de prévention et d’éducation pour la santé ou l’INPES, une femme sur cinq connaîtra forcément un épisode de dépression majeur au cours de sa vie. Le taux est de seulement 1 sur 10 côté hommes. Et il semble que les troubles anxieux et dépressif toucheraient davantage les femmes cadres. D’ailleurs, 10 % d’entre elles aujourd’hui ont déjà vécu une période de dépression. Pour les migraines, les femmes sont 2 à 3 fois plus touchées que les hommes. Les migraines sont causées par les variations émotionnelles et hormonales, les changements de rythme de vie, un certain régime alimentaire, des éléments sensoriels, etc.