Qu’est-ce qu’on entend par médecine alternative?

Appelée aussi médecine douce, médecine traditionnelle ou encore complémentaire, la médecine alternative n’est classée ni en tant que médecine occidentale allopathique ni en tant que chirurgie. Dans l’Hexagone, environ 50 % des Français affirment avoir déjà recouru à la médecine alternative. Cette dernière adopte une approche différente de la médecine classique.

De quoi s’agit-il ?

La médecine alternative est une médecine qui n’utilise pas de molécules chimiques pour soigner les maladies. Ses objectifs sont : prévenir, guérir ou encore soulager certains troubles. Souvent, des personnes avec une maladie grave se dirigent vers cette médecine complémentaire en plus des autres traitements prescrits par la médecine allopathique.

Les différents types de médecine douce

L’Organisation Mondiale de la Santé dénombre environ plus de 400 pratiques liées à la médecine alternative. Parmi les spécialités de ce type de médecine les plus reconnues, on peut citer l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropractie, la sophrologie. À part cela, il y a d’autres pratiques moins connues comme la kinésiologie, la luminothérapie, l’étiopathie, etc. Des sites, tels que https://www.guerir.pro/ parlent d’autres thérapies alternatives permettant de se soigner naturellement sans médicaments.

L’efficacité de la médecine alternative

Bien que beaucoup de personnes recourent déjà à la médecine traditionnelle, son efficacité demeure un sujet à polémique. Tisane, hypnose, oreillers ergonomiques, jeux vidéo, psychothérapies. Les techniques ou les méthodes utilisées sont nombreuses. À ce jour, la médecine alternative commence à s’inviter dans les hôpitaux et dans les cabinets des généralistes. Les alternatives à la médecine conventionnelle sont souvent présentées comme étant efficaces et sans risques. Pourtant, des recherches ont prouvé l’existence d’éventuels risques pour la santé. De ce fait, il est important de prendre des précautions.

Les effets secondaires

La plupart des maladies courantes peuvent être traitées via la médecine traditionnelle. On peut dire qu’en médecine alternative, il n’y a pas vraiment de règles spécifiques. Les indications et les contre-indications et les effets secondaires ne sont pas les mêmes en médecine douce. Étant donné que ce type de médecine n’est pas très standardisé, il est difficile de dire que la médecine traditionnelle n’est pas efficace ou sans effet secondaire.

Les précautions à prendre

Il est vrai qu’un bon nombre de plantes médicinales possède des propriétés curatives et des données scientifiques. Aussi, certaines plantes n’ont pas bénéficié d’approbation scientifique. Pourtant, ces médicaments sont en vente libre. Et ils peuvent également interagir avec les médicaments d’ordonnance. Il est donc recommandé de demander conseil auprès de votre médecin ou pharmacien avant d’acheter des herbes médicinales. En ce qui concerne les femmes enceintes ou qui allaitent, il est important de consulter un spécialiste avant de pratiquer une médecine traditionnelle.

Le remboursement de l’assurance maladie

La question qui se pose est : si on a recouru à une médecine alternative, est-ce qu’on est remboursé par une assurance santé ? Ici encore, les réponses restent divergentes. Néanmoins, il y a quatre disciplines qui sont reconnues et qui peuvent bénéficier d’une assurance maladie à savoir l’ostéopathie, l’acupuncture, la mésothérapie et l’homéopathie. La seule condition exigée par les institutions de remboursement est que le traitement soit pratiqué par un médecin conventionné ou un spécialiste. Le remboursement peut aller de 30 à 70 % du tarif de base.